La Base de loisir du Port aux Cerises

Située sur les communes de Vigneux et Draveil, l'Île de loisirs du Port-aux-Cerises propose des activités sportives et de loisirs de plein air sur 160 hectares dont 40 hectares de plan d'eau.

La base de loisirs du Port aux Cerises et le menhir néolithique

Depuis notre ville, on y accède par trois entrées : le chemin des Mousseaux (derrière le centre commercial de la Plaine des Sables) idéal pour rejoindre l’espace baignade et sa piscine à vagues, la rue Dulcie September (Darse des Mousseaux), et la nouvelle entrée de la rue Henri Rossignol qui donne directement sur l’étang de la Brème des transports.

Ancien port d’approvisionnement des marchés parisiens en fruits frais au XVIIIe siècle, le site fut utilisé comme gravière et sablière au XIXe siècle.

L’Île de loisirs propose de multiples chemins qui bordent des grandes prairies et plan d’eau. Elle constitue une sortie incontournable les weekends, et propose, en plus du Port de plaisance, un grand nombre d’activités et de jeux pour les petits et grands, dont une piscine à vagues, un poney-club, un espace accrobranche, un petit train, un skate-park, des locations de salles…

Le menhir de la Pierre à Mousseau

A quelques centaines de mètres de l’entrée par le chemin de la darse des Mousseaux, vous apercevrez « La Pierre à Mousseau ». Il s’agit d’un menhir de type mégalithique, qui peut être considéré comme un premier témoignage de la présence d’une culture d’époque néolithique (-5000 à -3000 avant J.-C.).

Il fut classé Monument Historique par la loi du 30 mars 1887, suivie du décret du 3 janvier 1889. Une plaque commémorative a été dévoilée le 21 septembre 2019 pour le 130e anniversaire de ce classement.

Il a pour origine probable une carrière de Brunoy et est constitué de calcaire siliceux identique au grès de Fontainebleau, ou grès stampien. Au XXe siècle, ce bloc sub-rectangulaire mesurait 2,40m de hauteur et il était large de 1,40m pour une épaisseur de 0,70m. Depuis la réalisation de travaux à sa base en 2007 pour dégager et le consolider, sa hauteur atteint désormais 2,70m et son poids estimé à 4 ou 5 tonnes.

L’épée de Vigneux

A proximité, une sépulture en fosse, dite de la Pierre à Mousseau, fut découverte en 1875 au cours de l’exploitation d’une sablière par les frères Piketty. Elle était constituée d’une fosse ovale de 7 x 3 mètres et profonde de 2 mètres, entourée de pierres sèches, dallée de pierre plates de calcaire ou meulière.

Cette fosse contenait une quarantaine de squelettes en désordre, ou au contraire alignés sur deux rangs, les pieds au centre. Le mobilier funéraire comprenait 5 haches de pierre polie, (dont 2 en diorite), 4 retouchoirs, 4 poignards, une scie à encoches, une flèche pédonculée, un percuteur ainsi que quelques vases de terre noire de facture assez grossière. 

Une épée, de l’âge du Bronze moyen (-1400 à -1300 avant J.-C.) fut aussi découverte lors des dragages dans la Seine au début du XXe siècle. Arme de l’élite, la rapière en bronze est une arme de duelliste.

Elle fut peut-être utilisée dans un contexte de combat ritualisé comme semblent le suggérer certaines gravures de Suède ou des Alpes.

D’abord envisagées comme les vestiges d’anciens conflits guerriers, ces armes découvertes entières et en bon état dans des contextes aqueux, comme les fleuves, les marais ou d’anciens étangs, sont aujourd’hui interprétées comme de possibles dépôts votifs.

Elle est actuellement prêtée au musée du Louvre d’Abu Dhabi par le musée d’archéologie nationale (M.A.N.).

Cette épée en bronze à languette trapézoïdale à fusée de section ovale est décorée de plusieurs rangées de filets. La lame s’insère dans la garde et est maintenue au moyen de quatre rivets.

La garde, assez large, enveloppante et en forme de croc, présente une petite échancrure semi circulaire au niveau du milieu de la lame. La poignée, courte et massive, ainsi que la lame longue et effilée, sont caractéristiques des premières épées de l’âge du Bronze.

Elles constituent des objets prestigieux qui apparaissent à l’intérieur des sépultures masculines riches souvent qualifiées de « princières » dès la fin de l’âge du Bronze ancien.