Le quartier du Lac -Lac Frayé

Dès 1304, une seigneurie de Château-Festu à Vigneux est mentionnée sur une liste d’imposition. Ce domaine seigneurial puis bourgeois, sera conservé intact jusqu’à la fin du XIXe siècle, avant d’être vendu par lots en deux fois, en 1899 et 1922. Il donnera naissance à un quartier de la ville : le quartier du Lac. Il ne subsiste aujourd’hui que des vestiges du Château-Frayé, mais si le parc a été loti, la pièce d’eau fut préservée et restaurée. Elle constitue toujours un lieu de détente et d’événements festifs, emblématique de la ville.

Règlement du Lac Frayé et ses abords :

Consultez le règlement ICI

Consultez l’Arrêté du Maire  n°23-111 afférent ICI

 

1590-1899 : De la seigneurie de Château-Festu au domaine de Château-Frayé

Château-Festu se changera en Château-Fraguier vers 1590, prenant le nom de son propriétaire Nicolas Fraguier, correcteur des comptes du roi. Par déformations successives, le nom du domaine deviendra Château-Frayé.

Le général Sarrazin (1770-1848) en fût propriétaire de 1799 à 1802. Serviteur de l’Empire passé à l’ennemi anglais, accessoirement condamné pour trigamie, il y aurait hébergé Bernadotte et son épouse, fuyant la colère de Bonaparte au lendemain du 18 Brumaire.

Parmi une longue succession de propriétaires on remarquera la Société agricole et industrielle de Château-Frayé: celle-ci tentera de développer la culture des betteraves et la production de sucre (1836-1843). Le bâtiment sera probablement reconstruit après 1750. Le lac, creusé avant la Révolution de 1789, servira de miroir au Château.

1899 : Naissance des lotissements

En 1899, Jules Poupinet, cultivateur, vend 100 hectares sur 230 à la société Porchy et Derore qui en assurera la vente par lots. Il conservera le château, la ferme, la partie restante du parc et la pièce d’eau.

Ses héritiers procéderont à la vente des terrains restants et à la démolition du château après 1922.

En deux temps, au début du XXe siècle et durant l’entre-deux-guerres, le quartier du Lac se développe au rythme des constructions individuelles et de la réalisation de la voirie par les associations syndicales.

Dès le premier quart du XXe siècle, des maisons de villégiature, destinées aux séjours de loisirs à la campagne, y verront le jour. La dominante résidentielle du quartier sera conservée jusqu’à nos jours.

Le Lac : identité de tout un quartier

S’il ne subsiste que des vestiges du Château-Frayé, la pièce d’eau a pu être conservée. Elle donnera son nom au quartier. Posant régulièrement des problèmes d’entretien, menacée de remblaiement par son propriétaire en 1954, elle a été achetée par la ville en 1976.

L’association syndicale des riverains a exécuté les travaux d’assainissement et de viabilité en accord avec la municipalité. Depuis, un entretien régulier est assuré.

Le lac est alimenté par des conduites souterraines qui recueillent les eaux du plateau. S’il est en partie responsable de l’inondation du quartier en 1910, de nombreux aménagements du réseau d’évacuation des eaux sont intervenus depuis.

Durant les hivers rigoureux, le lac produisait de la glace qui était conservée dans des souterrains, les « glacières », d’où le nom du quartier.

Une cressonnière alimentée par les sources du lac, à l’angle de la rue Pierre-Curie et Alphonse-Daudet a été comblée avant la Seconde Guerre mondiale.

1590-1899 : De la seigneurie de Château-Festu au domaine de Château-Frayé

Château-Festu se changera en Château-Fraguier vers 1590, prenant le nom de son propriétaire Nicolas Fraguier, correcteur des comptes du roi. Par déformations successives, le nom du domaine deviendra Château-Frayé.

Le général Sarrazin (1770-1848) en fût propriétaire de 1799 à 1802. Serviteur de l’Empire passé à l’ennemi anglais, accessoirement condamné pour trigamie, il y aurait hébergé Bernadotte et son épouse, fuyant la colère de Bonaparte au lendemain du 18 Brumaire.

Parmi une longue succession de propriétaires on remarquera la Société agricole et industrielle de Château-Frayé: celle-ci tentera de développer la culture des betteraves et la production de sucre (1836-1843). Le bâtiment sera probablement reconstruit après 1750. Le lac, creusé avant la Révolution de 1789, servira de miroir au Château.

1899 : Naissance des lotissements

En 1899, Jules Poupinet, cultivateur, vend 100 hectares sur 230 à la société Porchy et Derore qui en assurera la vente par lots. Il conservera le château, la ferme, la partie restante du parc et la pièce d’eau.

Ses héritiers procéderont à la vente des terrains restants et à la démolition du château après 1922.

En deux temps, au début du XXe siècle et durant l’entre-deux-guerres, le quartier du Lac se développe au rythme des constructions individuelles et de la réalisation de la voirie par les associations syndicales.

Dès le premier quart du XXe siècle, des maisons de villégiature, destinées aux séjours de loisirs à la campagne, y verront le jour. La dominante résidentielle du quartier sera conservée jusqu’à nos jours.

Le Lac : identité de tout un quartier

S’il ne subsiste que des vestiges du Château-Frayé, la pièce d’eau a pu être conservée. Elle donnera son nom au quartier. Posant régulièrement des problèmes d’entretien, menacée de remblaiement par son propriétaire en 1954, elle a été achetée par la ville en 1976.

L’association syndicale des riverains a exécuté les travaux d’assainissement et de viabilité en accord avec la municipalité. Depuis, un entretien régulier est assuré.

Le lac est alimenté par des conduites souterraines qui recueillent les eaux du plateau. S’il est en partie responsable de l’inondation du quartier en 1910, de nombreux aménagements du réseau d’évacuation des eaux sont intervenus depuis.

Durant les hivers rigoureux, le lac produisait de la glace qui était conservée dans des souterrains, les « glacières », d’où le nom du quartier.

Une cressonnière alimentée par les sources du lac, à l’angle de la rue Pierre-Curie et Alphonse-Daudet a été comblée avant la Seconde Guerre mondiale.